Commerce
« C’est avec grand plaisir que j’ai recherché et représenté des clients en Italie pendant des années. C’est ce qui m’intéressait et j’étais ravi de voir qu’ils commençaient à acheter. C’était mon objectif : faire du commerce avec les Italiens.
Avoir du sens
Pourtant, cela commençait à me démanger. Je voulais apporter une valeur ajoutée à la société et je me reconnais dans les jeunes qui marchent avec la Fondation De Brug. J’aurais pu suivre cette voie moi-même, mais j’ai eu la chance de prendre la bonne direction. Aujourd’hui, je conseille d’anciens toxicomanes et je les aide à s’intégrer dans la société. Pour ce faire, je collecte avec eux des objets pour Kringloopwinkel De Brug et je les livre au domicile des gens.
Je veux être là pour les garçons qui ne sont plus considérés par la société. Les réintégrer dans la société. Cela ne se fera pas toutes les semaines et reste un grand défi. Je suis conscient que je ne peux pas résoudre leurs problèmes, mais je veux les aider à retrouver l’estime de soi. Je veux leur transmettre le message suivant : « Allez avec Dieu, et tout ira bien ». Je le dis avec des mots, et je le leur fais comprendre en le montrant. Mais je dois d’abord gagner leur confiance. Heureusement, ils commencent de plus en plus à se rendre compte que j’ai de bonnes intentions.
D’une volonté commerciale à une volonté d’aider les gens
Le choc culturel a été assez intense. Vous passez d’un environnement socialement chaleureux avec un emploi stable à l’incertitude et au cycle de pensées qui ne sont pas les miennes. J’ai troqué ma motivation commerciale contre la volonté d’aider les gens. Et c’est complètement différent ! Si cela n’avait tenu qu’à moi, j’aurais vendu certains objets pour beaucoup plus d’argent. Mais l’état d’esprit qui consiste à ne pas toujours vouloir plus est exactement ce que j’aime vraiment.
À propos de la fondation De Brug
Les anciens toxicomanes ont suivi un traitement intensif et vivent dans les maisons De Brug. Ils travaillent dans des projets de réinsertion, notamment dans le magasin d’occasion de la fondation. La première étape consiste à se libérer de la dépendance, la seconde à trouver un emploi. Le programme reste sensible à la rechute.
Ps. Heureusement, Nino n’est pas complètement parti. Le lundi, la friperie est fermée et vous pouvez encore le trouver chez Van der Plas !